» Orbital - Fondé en 1989,
ce duo constitué de Phil et Paul Artnoll originaires de
la banlieu de Londres a déjà un beau palmarès.
Les deux premiers albums (sans titres, mais communément
appelés le "vert" et le "marron") sont
des succès sur la scène dance/techno anglaise. Suit
Snivilisation, disque très abouti qui ne se contente
pas de viser les discothèques ; pur instrumental très
travaillé, c'est un pieds de nez à ceux qui ne croyaient
pas à la réussite de disques de musique électronique
"intelligente". L'album suivant, In Sides, a
été un succès phénoménal et
mérité - le meilleur d'Orbital à mon goût.
The Middle of Nowhere fut selon moi un peu décevant,
mais quand même encore dans le même esprit. Dernier
en date, The Altogether atteint une qualité comparable
à In Sides, c'est-à-dire excellent !
» Loopz: Site officiel d'Orbital
» The Chemical Brothers - Ce
duo composé de Ed Simons et Tom Rowlands est originaire
de Manchester. Leur musique oscille entre acid house, hip hop
et rock, un savant dosage qui produit une musique à très
haute énergie. Rythmes entrainants, sons saturés,
tout y est pour nous faire bouger ! Les deux premiers albums -
Exit planet dust et Dig your own hole - sont excellents,
bien travaillés, variés. Les deux suivants - Surrender
et Come with us - sont à mon avis moins réussis.
Surrender contient du bon et du moins bon, Come with
us est très inhomogène et et m'a franchement
déçu. » the Chemical Brothers
» Autechre - un cas à
part. Tous ceux qui ont écouté vous le diront, Sean
Booth et Rob Brown ne sont pas normaux ! Eux aussi sont issus
de la scène techno de Manchester, mais leur musique est
radicalement différente de ce qu'on connaît par ailleurs.
La musique d'Autechre serait l'équivalent musical de la
peinture abstraite. Les albums des débuts - Incunabula
et Amber - sont abordables, et à peine plus abstraits
qu'Orbital par exemple. La suite est une toute autre affaire ;
Tri Repetae est le véritable début de leur
style abstrait ("hermétique" diraient ceux qui
n'aiment pas), très sophistiqué. A la première
écoute, c'est déconcertant ; les téméraires
recommencent et s'aperçoivent à la deuxième
écoute que le disque contient beaucoup plus que ce qu'il
paraît. A la troisième écoute, on commence
à entendre la véritable mélodie qui se cache
derrière tous les sonorités étranges et les
rythmes torturés. Ceux qui ont survécu sont conquis
et courrent acheter LP5, l'album culte qui est vraiment
le sommet de leur art. Un conseil : pour s'initier à Autechre
sans être dégouté dès le début,
ne pas commencer par LP5 ! Un "truc" qui montre
combien c'est un album pour initié : l'album n'a pas de
titre, la pochette est entièrement noire (ou blanche selon
les éditions) avec simplement l'inscription "autechre"
en léger relief. Bref, de la très bonne musique,
mais je vous ai prévenu : ce n'est pas facile d'accès !
A classer dans l'électronique expérimentale.
» The Autechre Channel
» Daft Punk - Issu de la nouvelle
école de dance progressive française tout comme
Air et Cassius, ce duo parisien constitué de Guy-Manuel
De Homem-Christo et Thomas Bangalter est devenu une référence
de la techno. Leur premier album, Homework, est une référence
incontournable. Rythmes entrainants, sons saturés poussés
à l'extrème, tout le monde connaît "Around
the world" ou " Da funk", indémodables classiques
des discothèques ; on connaît un peu moins le reste
qui est excellent quoique parfois un peu trop "brut"
pour certains. De la techno qui cogne à l'état pur
! Leur deuxième album Discovery est beaucoup plus
pop, beaucoup plus "grand public", moins original. Daft
Punk aurait-il perdu son âme ? On se lasse vite de Discovery,
et on remet un coup de Homework ! » Daft Club
|